Nous proposons aux professionnels:

-un espace de co-working (ateliers partagés)

-un espace de vente dans la boutique mutualisée

-un espace où donner des ateliers

-un réseau

-une émulation

-des sourires... 

Bref, la formule est sur-mesure, c'est vous qui choisissez!

Après un IUT en carrières sociales, animation socio culturelle, option art, culture et médiation, de multiples collaborations en logistique, programmation et diffusion d’événements en Pays basque, Maider a eu l’envie de faire quelque chose pour elle avec ses mains. Sa première couture se transmet par sa tante et des coussins. Puis, dans un atelier d’insertion où passionnée par son ouvrage,  elle doit l’interrompre afin de ne pas dépasser les heures programmées. Le monde de la pointeuse ne sera pas le sien, elle obtiendra un CAP Couture Floue en 2012 afin d’acquérir les techniques artisanales.  

Co-fondatrice d’O.H, Maider se souvient des conditions de départ de cette aventure: « J’ai demandé à mes copines, mes connaissances, si elles avaient envie de mutualiser un espace, de sortir de chez elles. Pendant un an, nous avons travaillé gratuitement pour faire une trésorerie et monter le projet. » L’audace et la persévérance ont transformé le laboratoire de couture en une fourmilière. Depuis, une coopération d’artisans couturiers professionnels ou non rassemble leurs imaginations extensibles, leurs actions astucieuses, leurs créations pour le meilleur de la couture. A chacun, chacune sa façon de développer ces nouveaux modes d’emplois coopératifs, de consommation de textiles par la réutilisation des matières données telles que vêtement, tissu, cuir, laine et mercerie, leur transformation dans les ateliers, leur vente en boutique, sur les marchés et salons locaux. 

«  Au départ, nous étions idéalistes. On a mis du temps à mettre au point un fonctionnement satisfaisant pour tout le monde. Aujourd’hui, le principe est : plus tu participes, plus tu bénéficies des outils d’O.H et moins tu payes. Chacun des membres reverse 10 % à 30 % de son salaire à notre association selon son investissement. »indique Maider. 

Variées sont les commandes des mairies, d’un syndicat de traitement de déchets, de crèches, d’associations, d’entreprises et de particuliers telles que la couture de rideaux, de pendrillons de scène, des modifications de housse de tente et des réparations de sacoches pour les ambassadeurs du tri, des blouses de travail pour puéricultrices, des housses lavables pour des porte-bébés, la réparation de la voile d’un petit bateau et de combinaisons en néoprène, la confection de costumes pour des spectacles de théâtre et de cirque, d’un fanion pour le décor d’un film, de housses de lit de camp notamment. 

En 2018, des patrons de gaines-ceintures chaudes pour soulager le ventre des femmes de l’endométriose, et, des vêtements faciles à enfiler pour handicapés sont en projet. L’utilisation de textiles récupérés est préconisée dans la mesure du possible. 

Chaque jour, les coopérateurs d’O.H réinventent la couture, notre consommation, participent à la diminution des volumes de textiles incinérés ou enfouis polluants limitant ainsi les dégâts dans l’environnement et sur notre santé. Sa sensibilisation du public à ce sujet se traduit par l’organisation de manifestations annuelles comme « HE OH pesta : HihaurkEginOrratzetik Hari : Fais-le toi-même de fil en aiguille » dans le cadre des journées du fait main en soutien aux créateurs locauxen mai,les modes de récupération et de recyclage. Chaque automne, la journée de La Recyclerie présente des ateliers pratiques et des conférences : comment fabriquer sa lessive naturellement, ses meubles avec des palettes de récupération, ses jouets à partir de matériaux récupérés animés pour Recycl’arte, et, réduire tous ses déchets au quotidien ? De sérieuses questions auxquelles O.H apportent des réponses concrètes et ludiques.  

« Les coopératrices et coopérateurs, tous artisans, assurent le fonctionnement, travaillent dans un atelier personnalisé prennent part aux tâches administratives, gèrent le planning des marchés, communiquent sur la maison de couture, rangent les salles de stocks, trient la friperie, assurent l’accueil et les permanences de la boutique, nettoient et rangent les espaces communs, agencent les créations en boutique, participent aux réunions mensuelles et aux événements ponctuels. Chacun y peut trouver sa place, il y a de quoi à faire. Ils prennent leur repas, font des pauses autour d’un thé, d’un café, d’un gâteau dans la cuisine et le jardin. Le public est libre de les rencontrer, d’explorer, de faire des dons et d’acheter ou pas. Le sens de l’existence de ce lieu, c’est son espace de travail partagé et de vie. C’est d’abord une maison, symbolique importante dans la culture basque. » souligne Maider.

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